DMK 31 sur LX90 Traitement Registax V5
Nouveau traitement avec Registax V6:
Fonctions de stack: « maximized », « use nearestby alignpoints » à 4 , et « drizzling » à 2:
On peut cliquer sur l’image pour l’avoir en taille réelle.
Photos prises avec le téléphone portable par Marie-Claude:
Les photos sur le « solarscope », dispositif de projection, absolument sans danger. L’image est réfléchie sur le fond de la boîte qui sert d’écran. On peut regarder à plusieurs.
Difficile de suivre avec plusieurs instruments en fonctions, sans suivi automatique : mais on a eu de la visite!
La lumière du soleil est concentrée sur un tout petit miroir, puis réfléchie sur le fond blanc. L’image est inversée.
Ces 3 images ont été prises en suivant et on peut noter le déplacement du Soleil sur l’écran, inversé lui aussi, de la droite vers la gauche et en descendant, alors qu’en réalité le Soleil, à ce moment de la journée, se déplace dans le ciel de la gauche vers la droite et en montant.
Voilà l’éclipse terminée et nous avons même pu détecter une petite « tache » solaire, mais qui n’apparaît pas sur les photos au Solarscope.
Photos de l’éclipse « en direct » à travers les nuages:
Et le suivi (manuel) était même assez bon puisque je n’ai eu qu’une manette à utiliser sur l’heure passée à observer.
Cela commence par une « éclipse totale du ciel » jusqu’au moment du maximum. Et là le soleil filtre plus ou moins difficilement à travers les nuages et les brumes, jusqu’à la fin de l »éclipse.
DMK sur la lunette 80/400 équipée d’un filtre astrosolar Visuel, (sur le LX90 pour le suivi), prise automatique des images toutes les minutes. Correction d’exposition de temps en temsp:
– d’abord sans réducteur, juste au moment du maximum
– puis avec réducteur 1/2:
Autre observations:
– visuelle sur le newton 114/900.
J’ai carrément ôté le chercheur, on ne sait jamais.
Marie-Claude a réussi à prendre ces 2 photos derrière l’oculaire du newton. Chapeau!
– Animation de la 2nde partie de l’éclipse: 29 images conservées sur les 57 capturées. (nuages/exposition)
4 poses de 30S / 1100D à 1600iso / LX90 avec réducteur 6.3
L’appareil photo est à nouveau tombé en panne à la 4ème pose. Impossible de le remettre en marche. Donc ni dark, ni offset ni flat. J’ai quand même voulu voir ce que cela aurait pu donner.
J’enrage quand même. C’est la deuxième même panne et l’APN venait de me revenir, soi-disant fonctionnant correctement.
Il a 10 ans, c’est sa première « installation » et mise en station d’un Newton 114/900 et de nuit (bon avec les réverbères pas loin et la pleine lune). Il a déjà l’expérience de l’observation sur le LX90 et connaît quelques constellations, les planètes, quelques étoiles, les amas et quelques nébuleuses…Il s’intéresse au mécanisme du ciel… et lit Astro Magazine…
Seul le trépied était « monté » d’avance à cause d’une pièce bricolée qu’il faut manipuler avec des mains connaisseuses sinon expertes.
Sortie du trépied, recherche visuelle de la polaire (à travers les nuages). Orientation grossière et mise de niveau.
Transport du tube et installation sur la monture (je veille au grain, simplement) Vis bien serrée.
Vérification de l’orientation du tube par rapport aux 2 axes. Réglage de la position du porte-oculaire (desserrer le tube et le faire tourner???). Montage de l’oculaire (le 26mm) et ouverture du tube et du chercheur.
Réglage sur les deux axes pour centrer la polaire d’abord dans le chercheur puis dans l’oculaire. Sur la polaire c’est OK. Premier test réussi pour l’astronome amateur en herbe.
La suite sans image.
Observation de la lune. Desserrage des freins et basculement du tube vers l’Est. Visée d’approche le long du tube, puis recherche de la lune dans le chercheur à l’aide des flexibles. Ajustement final à l’oculaire. Quelques tâtonnements, mais ça se passe très bien.
Observation du déplacement de la lune dans le champ, réglage et rattrapage …
Ensuite plus difficile, Jupiter. L’objet est plus haut que la lune et arrive près du méridien Sud. La visée le long du tube n’est pas facile pour Lui! Impossible pour moi car le trépied est trop bas bien sûr! Enfin Jupiter arrive en bord de champ dans le chercheur… puis dans l’oculaire.
Réglage de la netteté; Il voit les bandes nuageuses de la planète et 3 satellites.
Je lui fais faire un changement d’oculaire: un Lanthanum 9mm. Oter le 26mm, le poser sur le plateau (entre les lunettes, le niveau, un cache…) Dévisser (pas trop) enlever, remplacer, resserrer (pas si fort!!).. et refaire la mise au point.
Observation des bandes nuageuses, ça l’étonne… On discute grossissement (pas évident pour lui). Et ça bouge vite dans le champ, il faut rattraper presque constamment. On parle « moteur » de suivi… Puis on regarde plus attentivement les satellites…
On essaie ensuite de faire un tour dans Orion qui se trouve à l’Ouest: il faut faire un basculement de la monture, inverser le tube et modifier la position du porte-oculaire. Tout se passe bien. Apparemment il a bien compris le maniement des vis et des manettes.
On n’arrivera pas à voir la Grande Nébuleuse à cause non pas de la pleine lune mais des 2 réverbères qui ne sont pas encore éteints. Mais il me semble fatigué et il faut encore qu’il démonte et range tout le matériel.
Je n’interviens que:
– pour éviter une chute éventuelle du tube lors du dévissage de la platine.
– et pour « monter » les 2 marches de l’abri avec le trépied: il se retrouve coincé et il a du mal à lever le trépied et la monture.
Ouf, rentré à la maison. « C’était super ». Merci Kylian! et Bravo!
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.